Paul Morand [1888-1976], écrivain, diplomate et académicien français était un cavalier passionné de l’art équestre et un amoureux des chevaux. Cette passion est révélée dans « L’Anthologie de la littérature équestre«  et « Milady ». Lolotte a jeté son dévolu sur Milady dont voici la présentation.

Qalo & Lolotte_Milady_by Audrey S 4

La plume de Paul Morand sublime la relation entre Milady, jument aux proportions et aptitudes parfaites, et le commandant Gardefort. L’art équestre et le cheval y sont magnifiés. Milady est sans nul doute l’unique amour du commandant Gardefort. En sus des descriptions précises de la pratique de l’équitation de haute école, Paul Morand intègre dans son roman les jeux complexes des relations entre l’homme et le cheval mais aussi l’homme avec la société qui l’entoure, hommes et femmes confondus. Il souligne un état psychologique particulier qui laisse entrevoir aux lecteurs des traits de caractère, parfois déplaisant, d’un homme asocial et misogyne mais surtout d’un passionné et amoureux inconditionnel du cheval et de l’art équestre.

« Saumur c’est la Comédie-Française des chevaux! »

Paul Morand, Milady

Voici la quatrième de couverture:

« – À nous deux, ma belle.
Les relations affectives qui s’étaient établies entre le commandant et son cheval n’avaient rien de ces effusions dévoyées, de ces léchages de museau, de ces caricatures d’amour, de tous ces résidus pervers de sentiments humains qui président aux rapports des vieilles filles et de leur pékinois. C’était d’abord un combat, où la jument savait qu’elle succomberait, où elle désirait d’ailleurs succomber, une lutte qui commençait dans l’espièglerie, dans la ruse et se continuait dans la rage, pour se terminer dans une sorte de pâmoison soumise, de détente complète où l’un et l’autre trouvaient leur plaisir. Milady était sa chose ; Gardefort l’avait découverte, il l’avait faite ; elle était sa gloire ; elle l’entretenait dans l’illusion qu’il comptait toujours, qu’il appartenait au monde des vivants, qu’il possédait encore tous ses moyens physiques et moraux, bien qu’il les eût, comme tout le reste, en partie perdus.»

C’est un livre incontournable de la littérature équestre que tout bon cavalier devrait avoir dans sa bibliothèque.

Bonne lecture,

By Audrey S

Qalo & Lolotte

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