Lolotte ne voulait pas quitter la Mongolie depuis son voyage dans le dernier article du blog: « La Mongolie, terres nomades ». Ce pays l’a profondément marquée. Si elle ne peut s’y rendre physiquement, elle a cherché à  poursuivre le voyage à travers la littérature qui fait référence aux chevaux. Quelle est sa sélection?

De nombreux livres ont été rédigés sur ces thèmes (Mongolie, steppes et cheval) comme le roman ayant reçu le prix Médicis (1998) « Loup Mongol » d’Homéric, le récit « Voyage en Mongolie et au pays des Tangoutes (1870-1873) : Une expédition russe aux confins de l’Empire céleste » de Nikolaï Prjevalski, « Cavalier des steppes » de Nicolas Ducret, etc.

Parmi tous ces livres, Lolotte a arrêté son choix et m’a demandé de lui lire cette histoire qui se passe entre terres mongoles et chinoises!

Il s’agit du roman « Mon beau cheval noir » de Zhang Chengzhi. En voici le résumé:

« Les légendes millénaires des steppes mongoles et les paysages sublimes du Nord-Ouest de la Chine ont nourri le lyrisme de la symphonie pastorale qu’est Mon beau cheval noir, au tempo musical inimitable. C’est le nom d’une vieille ballade mongole dont le héros est un cheval d’une beauté sans égale, c’est l’histoire émouvante d’un jeune homme chevauchant dans l’immense océan d’herbes à la poursuite d’un amour d’enfant, qui nous dit la violence des saisons et des larmes parmi les siens, comme s’il racontait la vie immémoriale de la steppe. »

Ce livre traite poétiquement du chemin de vie et des choix que nous faisons. La magie des steppes, les traditions mongoles et chinoises, l’amour, l’importance que revêt le cheval, etc. sont magistralement décrits par Zhang Chengzhi.

Des larmes reflétant des émotions de joie et de tristesse me sont montées aux yeux à de nombreuses reprises. Ce livre nous transporte et nous berce dans cette contrée si sauvage et inconnue mais en même temps si proche de nous par les questionnements et thèmes abordés.

Avez-vous un beau cheval noir ? Personnellement non ! C’est un beau cheval bai. Peu importe, son rôle est tout aussi important.

Il est dommage que notre culture n’ait pas la même sensibilité et qu’elle n’utilise pas les « ballades sur les chevaux » pour conter des histoires et réflexions profondes sur la vie. Plongez-vous dans ce livre pour mesurer toute l’importance que revêt le cheval pour le peuple des steppes.

Lolotte en est encore toute « Wouaf » !

A mardi prochain dans un article portant sur le dessin.

« Wouafmicalement »,

Lolotte

Mon beau cheval Noir de Zhang Chengzhi .jpg

 

English version – as asked by some non-French friends, I tried to make a short translation of my post.

Lolotte didn’t want to leave Mongolia since her journey in the last post of the blog: Mongolia, nomadic lands. This country profoundly marked her. If she cannot surrender to it physically, she tried to pursue the journey through the literature which makes a reference to horses. What is its selection?

Several books deal with horses in Mongolia. Among all these books, Lolotte made its choice and asked me to read her this story which takes place between the Mongolian and Chinese lands! It is about the novel « My beautiful black horse » of Zhang Chengzhi. Unfortunately, it seems that it doesn’t exist in English version.

This book deals poetically with the way of life and with the choices that we make. The magic of steppes, the Mongolian and Chinese traditions, love, the major role of horses, etc. are masterfully described by Zhang Chengzhi.

Tears reflecting feelings of enjoyment and sadness rose to my eyes on numerous occasions. This book transports us in this country so savage and unknown but at the same time so close to us by questionings and tackled issues.

Have you a beautiful black horse?

Personally not! It’s a beautiful bay horse. No matter, his role is as important as the role of “the beautiful black horse” in this story.

See you next Tuesday!

Lolotte

 

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