Cette histoire m’a été contée par mon cher et tendre, il y a quelques temps déjà. Elle est si mignonne et si touchante que je souhaite la partager avec vous dans le cadre de la thématique des relations inter-espèces de la cavalcade des blogs n°29 dont je suis l’hôte.
C’est une relation pour le moins originale entre un perroquet Gris du Gabon et une souris. Venez la découvrir.
Comme la relation entre Qalo et Lolotte est le thème principal de ce blog, pour être plus originale, j’ai décidé de consacrer l’article sur la thématique des relations inter-espèces à une autre histoire qui ne concerne ni un chien, ni un cheval mais un perroquet Gris du Gabon et une petite souris.
Je ne les ai personnellement pas connu, mais l’histoire m’a été contée par Gautier, mon cher et tendre, et, à mon tour, je vais vous la raconter ici. L’essentiel étant de souligner le caractère incroyable de cette relation entre deux animaux pour le moins différents qui n’avaient en commun que la couleur ! Cette histoire aurait pu par ailleurs faire l’objet d’un article dans la cavalcade des blogs lancée par Sophie sur le thème des « Histoires insolites ».
L’amour des animaux est patent dans la famille et après chiens, chats, chevaux, oiseaux, poules, chèvres, ânes, etc. c’est un perroquet Gris du Gabon, qui se plaisait à rappeler aux visiteurs qu’il s’appelait Coco, qui vient s’installer. Très affectueux et facétieux, Coco a très vite conquis les cœurs de toute la famille. Il participait à toutes les activités dans la maison, imitait le bruit de l’aspirateur ou du téléphone qui sonne, aimait faire des copeaux avec les plus beaux livres du papa éditeur et maman littéraire, aimait particulièrement les câlins sur le canapé en se collant au chaud près de ses maîtres, etc. Parfois il lui arrivait de décortiquer des graines de tournesol pour les donner au chien ou encore d’imiter les poules en grattant le sol et en le tapant du bec. L’été il vivait dans un petit arbre du jardin et c’est en voulant rejoindre la maison qu’il s’était mis à voler pour finalement se retrouver dans la forêt voisine. L’intervention des pompiers avait alors été nécessaire pour aller le chercher au sommet de l’arbre d’où il appelait tout effrayé de ce nouveau monde qu’il ne connaissait pas, moins en tout cas que l’intérieur feutré du salon où il aimait tant passer les soirées d’hiver. Bref, c’était un perroquet très sociable, intelligent et doté d’une incroyable sensibilité, il était devenu un véritable membre de la famille.
Chaque soirée, Coco avait pris l’habitude d’une séance de câlins (« grout grout ») bien lové sur le canapé contre Gautier. Puis, rechargé de bonnes vibrations, il descendait du canapé pour se diriger vers le tas de bûches près de la cheminée. Coco se glissait derrière ce tas de bois et y passait des heures, probablement pour profiter de la chaleur se disait-on. Mais était-ce uniquement pour ça? Après tout il était au chaud sur le canapé lové dans le plaide. Par curiosité Gautier, un jour, jeta un œil derrière les bûches qui bordaient la grande cheminée où, en hiver, le feu brûlait en continu. Il pût y voir que Coco s’y était aménagé une sorte de petit nid au milieu des morceaux d’écorce, mais surtout qu’il n’y était pas seul puisqu’une souris s’y trouvait également ! A l’étonnement de Coco et de la petite souris qui fila au travers d’une fissure du mur une fois les bûches écartées, succéda la stupéfaction de Gautier de constater la présence d’un œuf. Coco n’était donc pas un mâle, comme tout le monde le croyait depuis plusieurs années, mais bel et bien une femelle, et c’était pour la compagnie de cette petite souris qu’il (ou plutôt elle) passait des heures caché derrière les bûches. Un vétérinaire expliqua alors que Coco avait pu faire une grossesse nerveuse en compagnie de la petite souris. Quelle plus grande preuve de sensibilité et de sociabilité pouvait-on trouver ?
Coco avait, au fil du temps, créé une véritable relation avec une souris. Elle représentait pour lui une autre source d’affection voir même peut être d’amour, qui sait ? Difficile de dire ce qu’en pensait la souris mais nul doute que Coco avait déjà dû lui apporter quelques graines qu’il avait soigneusement décortiquées, comme il avait l’habitude de faire pour le chien, et que c’est ainsi qu’une jolie relation est née. Coco a donc connu en quelque sorte l’amour, certes platonique, avec cette petite souris jusqu’à en faire une grossesse nerveuse et pondre un œuf.
L’amour et le partage se trouvent partout même là où l’on s’y attend le moins. Cette jolie et touchante histoire en est la preuve.
Un grand merci à Gaëlle qui gère le site cheval-facile et qui est à l’initiative de la cavalcade des blogs destinée à créer des liens et un réseau entre les bloggeurs passionnés de chevaux mais aussi de tous les autres animaux. Gaëlle m’a donné sa confiance et m’a laissée tenir les rênes de cette cavalcade des blogs n°29 qui par ailleurs est toujours en cours jusqu’au 26 juillet inclus.
Alors pour ceux et celles qui ont de l’inspiration, n’hésitez pas à nous raconter l’une de vos histoires sur le thème des relations inter-espèces.
A très bientôt chers amis lecteurs,
by Audrey S
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7 décembre 2016 at 10:28
Très touchante cette petite histoire ! Merci Audrey 😉
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7 décembre 2016 at 10:30
Merci beaucoup Alexe 🙂
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