Le terme « coach » est un anglicisme qui signifie entraîneur; une personne visant à développer les performances. En équitation, les choses se complexifient, les performances visées étant celles du cavalier, du cheval et du binôme qu’ils forment. Alors quel est ce coach qui a tout changé ? Nous allons essayer de répondre à cette thématique de la cavalcade des blogs lancée par Isabelle du blog Horses Hints.

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Selon mon expérience, je serai plutôt d’avis de dire que ce n’est pas un coach qui change tout mais plus exactement plusieurs coachs rencontrés au cours des différentes étapes et évolutions de notre vision et approche de l’équitation.

Ce qui a marqué un tournant incontestable dans mon approche de l’équitation est le fait de devenir propriétaire d’un cheval. A partir de ce moment, concomitamment, par hasard ou non, j’ai eu la chance d’être « coachée » par des professionnels aguerris et réputés dans le milieu équestre.

Les bases équestres initialement acquises au cours des années de club ont été entièrement revues et remises en cause. Partant de ce postulat, tu apprends, entre autres, que tu ne tournes pas grâce à une rêne d’ouverture mais une rêne d’appui, tu n’arrêtes pas un cheval en tirant sur tes rênes mais en te redressant et raidissant ton assiette, tu dois mettre des jambes au bon moment et point trop n’en faut pour avoir un cheval en avant, etc.

Prise en main par des cavaliers instructeurs à la carrière remarquable, j’ai commencé à comprendre ce qu’est l’équitation : monter en cherchant la légèreté, la discrétion et la finesse. Ces instructeurs au savoir riche m’ont également appris à respecter le cheval, à l’observer, à prodiguer les soins adéquats et nécessaires, etc.

Monter à cheval n’est en réalité qu’une sorte de récompense ultime!

J’ai eu la chance d’être coachée successivement par un cavalier du cadre noir de Saumur puis par une cavalière de haut niveau. Ce qui m’a le plus marqué, c’est leur façon de monter, comprendre et corriger un cheval pour le mettre « calme, en avant et droit » (célèbre citation du Général L’Hotte). Si cela semble inné, en réalité, cela cache des années de pratiques, d’expérience, de talent et don pour la discipline.

En plus  des leçons reçues, j’ai eu la chance de monter mon cheval après leur passage sur la selle. C’était un tout autre cheval ! Un cheval léger qui s’engage. Une prise de conscience sur l’attitude que doit avoir un cheval!

« CE QUI A MARQUE UN TOURNANT INCONTESTABLE DANS MON APPROCHE DE L’EQUITATION EST LE FAIT DE DEVENIR PROPRIÉTAIRE D’UN CHEVAL. CONCOMITAMMENT PRISE EN CHARGE PAR DES INSTRUCTEURS PÉDAGOGUES ET DE HAUT NIVEAU, J’AI COMMENCE A COMPRENDRE CE QU’EST L’EQUITATION. »

Voilà ce que je recherche, mais il faut s’armer de patience, nos corps étant, bien souvent, handicapés par notre faible pratique de l’équitation. Nous devons désapprendre des positions de protection innées et contraires à l’équilibre requis, apprendre les mouvements justes et comprendre et ressentir les fonctions et l’utilité de l’indépendance des aides ainsi que de chaque partie du corps.

Quelque soit le niveau du cavalier, l’art d’un bon coach est sa capacité d’adaptation pour nous faire prendre conscience de nos défauts et qualités, nous guider et nous faire progresser de sorte à atteindre des objectifs fixés préalablement, voir parfois, reconsidérés ou dépassés.

Comme les événements de la vie nous poussent à bouger, rien n’étant figé, il faut parfois continuer avec d’autres professionnels et « coachs », chacun apportant une pierre à l’édifice de notre approche de l’équitation et du cheval. L’on se rend compte alors que cette discipline est un puits de connaissances et de savoir sans fond. Quelle chance !

Chaque coach que j’ai eu par la suite m’a permis d’évoluer, ressentir et comprendre de nouvelles choses. Le tout étant que l’affinité avec le coach soit en adéquation avec notre personnalité et notre façon de voir les choses. La patience du coach est de rigueur. La confiance a également toute son importance. Les résultats positifs révéleront la qualité du coach.

Aujourd’hui, un instructeur spécialisé dans le dressage nous fait progresser Qalo et moi depuis plus d’un an. Nous récoltons à chaque leçon les fruits de ce travail qui est toujours fait dans la bonne humeur et en fonction de nos dispositions et aptitudes.

Personnellement, je ne prétends pas vouloir faire de la compétition en dressage et encore moins en CSO. Je souhaite simplement monter le mieux possible, progresser dans ce sens avec mon cheval, faire des balades en toute sérénité dans n’importe quel endroit et ressentir de façon plus régulière des sensations de légèreté et des moments de grâce.

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Je vous souhaite à tous de rencontrer un ou plusieurs « coachs » qui vous permettrons de progresser et d’évoluer dans votre équitation en adéquation avec vos souhaits et, le tout, dans la bonne humeur car il est toujours plus facile d’apprendre dans la joie! Je vous invite à (re)lire l’article rédigé dans le cadre de la cavalcade des blogs sur la peur : De la peur à la joie

Merci pour cette thématique de la cavalcade des blogs Isabelle. Bonne cavalcade à toi!

by Audrey S

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